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L'accentuation
1. L’accent tonique
Dans un mot de plusieurs syllabes, l’une d’entre elles s’appelle syllabe tonique parce que la prononciation que l’on fait d’elle est plus énergique. On dit que cette syllabe porte un accent tonique.
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Les mots monosyllabes ont une seule syllabe et celle-ci est tonique |
Luz, sol, mar, té, a, de,
mi, sí,… |
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Les mots de plus d’une syllabe peuvent être… |
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agudos, si la syllabe tonique c’est la dernière |
Atún, balón,
azul, interacción, hablar,… |
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llanos, si la syllabe tonique c’est l’avant dernière
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Casa, contrato, lápiz, coche,
interesante,… |
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esdrújulos, si la syllabe tonique c’est l’avant avant dernière |
Pájaro, plástico, murciélago,
plátano,… |
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sobresdrújulos, si la syllabe tonique c’est celle qui précède l’avant avant dernière |
Coméntaselo, pásamelo,
pídeselas,… |
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Quand dans un mot on trouve deux voyelles qui se suivent, nous pouvons trouver… |
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un diptongo, quand on combine une voyelle dite “forte” (a, e, u) et une voyelle dite “faible” (i, u) et que l’accent tonique tombe sur la voyelle forte ; les deux voyelles forment une seule syllabe.
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Ai-re, au-la, cuo-ta, ciu-dad, pia-no,… |
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un hiato, si l’accent tonique tombe sur la voyelle “faible”, dans ce cas, on aura 2 syllabes différentes. |
Ma-rí-a, dí-a, a-hí, grú-a,… |
D’une manière générale, l’accent tonique ne
change pas de place lors de la formation du féminin, du pluriel et/ou de l’adverbe
du mot en question. Ceci n’arrive pas
non plus lors de la conjugaison des verbes.
2. La tilde (l’accent écrit)
Il s’écrit toujours sur une voyelle de la syllabe tonique, ceci signifie donc, qu’il ne peut avoir qu’un accent écrit par mot.
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Il est obligatoire d’écrire l’accent quand… |
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le mot est “agudo” et finit par -n, -s ou voyelle |
Jardín, quizás, sofá,… |
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Le mot est “llano” et il finit par une lettre autre que -s, -n ou voyelle |
Lápiz, mármol, cómic, césped,
azúcar, fácil,… |
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Le mot est “esdrújulo” o “sobresdrújulo” |
Música, rápido, sílaba, recuérdamelo,.. |
Les accents s’écrivent également sur les
majuscules.
Mi
hermana se llama Ángela.
3.
L’accent
diacritique
Certains mots sont phonétiquement identiques mais ils ne veulent pas dire la même chose. Pour cette raison, quand on les écrits, nous les différencions avec un accent écrit.
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Exemples de mots monosyllabes |
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de (préposition) |
dé (présent de subjonctif du verbe « dar ») |
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el (article) |
él (pronom) |
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mi (possessif) |
mí (pronom) |
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que (conjonction, relatif) |
qué (interrogatif ou exclamatif) |
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se (pronom) |
sé (présent d’indicatif de « saber ») |
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te (pronom) |
té (nom; boisson) |
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si (conjonction de condition) |
sí (adverbe affirmatif, pronom réfléchi) |
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… |
… |
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Autres mots |
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como (comparatif, conjonction) |
cómo (interrogatif) |
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cuando (conjonction) |
cuándo (interrogatif) |
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quien, quienes (relatif) |
quién, quiénes (interrogatif) |
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este, esta (adjectifs démostratifs) |
éste, ésta (pronoms démostratifs) |
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solo (adjectif) |
sólo (adverbe) |
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… |
… |
L’accent tréma (les deux points qu’on met sur
une voyelle) c’est un signe diacritique qui s’emploie pour indiquer que la
lettre sur laquelle il tombe, doit être prononcée
dans les combinaisons GÜI GÜE. Par exemple:
Vergüenza, Pingüino, Bilingüe, Lingüística. En absence
de ce signe orthographique, le “U” des combinaisons dont on vient de parler, ne
se prononce pas.





